Le premier satellite ghanéen, baptisé GhanaSat-1, est opérationnel. Il sert à la surveillance des côtes ghanéennes ainsi qu’à la recherche scientifique. La technologie utilisée sera enseignée dans certains cursus au lycée comme cela se fait dans les pays qui se prennent au sérieux. Déjà, le pays de Nkrumah a un deuxième projet de satellite, coordonné par l’université All Nation et le Science Space and Technology Center. Il serait utilisé pour contrôler l’exploitation illégale des minerais ou la déforestation.
Le pays de Kagamé a l’intention de lancer son premier satellite en 2020. Le Rwanda rêve d’une totale autonomie télécoms. Cela lui permettra de connecter les zones rurales et reculées du pays, d’améliorer l’observation du territoire national, le contrôle météorologique, les communications militaires. Le projet spatial du Rwanda se traduira par l’installation de la toute première agence en charge des sciences de l’espace et des satellites, fruit d’une collaboration entre les universités de Tokyo et de Kyushu.
Afrique du Sud, Egypte, Nigeria, Ghana, Algérie, Maroc, Kenya ont déjà lancé leur satellite. Bientôt Ethiopie et Rwanda suivront. D’autres pays qui ne sont pas plus riches que la Côte d’Ivoire ont leur SiliconValley. Je veux parler du Cameroun, du Ghana, du Rwanda. Que se passe-t-il au pays d’Houphouët pendant ce temps ? Eh bien, les leaders politiques, accompagnés de bras valides, se disputent l’ingénierie la plus sophistiquée pour la mise en place de plateformes ; simples convergences opportunistes…
Sylvain N’GUESSAN, Institut de Stratégies
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